Sur une de vos feuilles :
Problème posé |
Résolution du problème |
|
La draisienne de Drais en 1817 |
|
|
Le vélocipède de Pierre Michaux en 1861 |
|
|
Le grand-bi entre 1870 et 1890 |
|
|
La recherche de la sécurité 1880 |
|
|
La bicyclette 1888 |
|
Les chevaux, même sans attelage, imposent des contraintes : prix d'achat, alimentation, santé, élevage, box, entretien.
Depuis le Moyen Âge, l'homme rêve de voitures sans chevaux.
Augmenter la vitesse d'un homme à pied, sans avoir recours au cheval.
Monsieur Drais imagine une poutre sur deux roues pour supporter un homme, ses pieds lui servant uniquement à le propulser.
Pour le guidage, la roue avant est montée sur un avant-train guidé par un timon.
Si la draisienne s'adapte bien au plat, les jambes gênent la prise de vitesse en descente et surtout en montée.
Transmettre l'énergie musculaire de propulsion de l'utilisateur directement au vélocipède, c'est-à-dire à ses roues, sans mettre les pieds au sol.
Placer des "manivelles à pied" fixées sur la roue avant.
Ainsi,le vélocipède est entraînable dans toutes les configurations de route.
Le vélocipédiste entraînant la roue avant par pédalage doit fournir beaucoup plus de puissance que la machine n'en développe.
De plus, la machine ne permet pas d'atteindre des vitesses suffisamment élevées.
Rouler plus vite.
Plus la roue est grande, plus l'effort sur la roue est faible, mais plus la vitesse de la roue est grande.
Du point de vue de l'utilisation, étant donnée la position très haute du cycliste, le bicycle est destiné aux adroits et aux sportifs. Il faut donc trouver des solutions pour le rendre à l'usage de tous et en particulier aux femmes dont la tenue vestimentaire ne permet pas de pratiquer ce sport.
Le Grand-bi provoque des accidents graves, il faut le rendre plus sûr en abaissant le centre de gravité tout en préservant ses performances.
Concevoir des bicycles avec deux grandes roues motrices de façon à abaisser le centre de gravité.
Sources : Musée des arts et métiers